Lors de la constitution d’une SARL, les apports en numéraire peuvent être intégralement versés par les associés. Les associés peuvent également n’en verser qu’une partie (on parle de « libération » des fonds). Dans tous les cas, il faudra libérer au minimum d’1/5 du montant des apports en numéraires lors de la constitution, et le solde dans les cinq années suivant la constitution.
Les fonds libérés en vue de la constitution de la société doivent être déposés sur un compte de la société en cours de formation. Ce dépôt peut être notamment effectué auprès d’une banque, ou sur un compte CARPA ouvert par un avocat. Ce dépôt donne lieu à l’établissement d’un certificat du dépositaire.
Il est également possible que des associés effectuent un apport en nature (apport d’un immeuble, d’une machine, de parts sociales d’une autre société, etc.). Vous devrez dans ce cas nommer un commissaire aux apports, qui établira un rapport sur la valeur des biens apportés. L’intervention d’un commissaire aux apports est un coût supplémentaire à prévoir lorsqu’il existe des apports en nature d’une valeur supérieure à 30.000 euros, ou dont la valeur excède la moitié du capital social de la société.
La SARL permet également les apports en industrie. Ils consistent, pour un ou plusieurs associés, à mettre à la disposition de la société leur connaissances ou leur travail. Ce sont des apports particuliers, qui ne sont pas comptabilisés dans le capital social, et qui correspondent à des parts sociales qui ne peuvent pas être cédées.